lundi 14 juillet 2014

ETAPE  57:  Refuge du Plan Mya - Valezan


23km; M: 1180m; D: 1550m; 

2,1km/h



Les 3 mots du jour: boue, boue et boue.


Nuitée dans le chalet d'alpage du Plan Mya, qui a été transformé en un refuge rustique mais bien équipé: douches réellement chaudes, sanitaires nickel (les restaurateurs de Paris feraient bien de s'en inspirer!).


Départ vers 9h, le temps en effet maussade et humide vers 8h semble se lever.Montée à 10mn du refuge pour accéder à un point de vue sur le lac de Roselend.


Le lac artificiel de Roselend




Montée vers les lieux-dits Petite Berge et Grande Berge: ce nom évoque le bord d'un cours d'eau ou d'un lac, sauf qu'ici on a l'impression d'être dans le cours d'eau, ou plutôt d'un marécage. Le chemin a certes été aménagé localement, mais manifestement avec la pluie et même la neige qui sont tombées la semaine dernière, cela ne suffit pas.



Chemin aménagé en allant vers Grande Berge.... et fin de l'aménagement.


Résultat: on patauge dans la boue, mais curieusement les pieds n'ont pas été vraiment mouillés: d'une part j'avais enfilé avant de partir un sur-pantalon imperméable qui couvre jusqu'au dessus des chaussures, empêchant l'eau des herbes hautes de passer dans les chaussures; et il semble que les chaussures elles-mêmes non étanches le sont devenues grâce à la croûte de boue argileuse qui s'y est collée! Pas de problème avec la sueur: les chaussures étant ainsi naturellement réfrigérées, pas d'échauffement des pieds à craindre! Cqfd!


Arrivée à Grande Berge, un tumulus à proximité donne encore un point de vue imprenable sur le Roselend,mais gare à la redescente car ça glisse!


Le Roselend vu du tumulus au-dessus de Grande Berge



Toute la pluie des semaines passées a grossi sérieusement les torrents, qu'il est parfois délicat de traverser. Une mare apparaît même sur un chemin pourtant large: un peu de ruse et ne pas hésiter à mettre furtivement les pieds dans l'eau, et hop, on est de l'autre côté!

Chemin pour arriver à Grande Berge depuis le tumulus.

On repart par là (vu du tumulus).

Montée au col du Bresson (2473m) sans problème, sauf que ça commence à tirer un peu, 12km ayant alors été parcourus.

Lac de Roselend, en montant au col de Bresson.

Torrent en cascade...

.. et qui débouche sur le chemin (si, si, on arrive à traverser, sur la droite)!

Lieu-dit Le Presset. Si, si, le temps se lève!


 Lieu de pique nique, vue sur le Roselend, en montant au col de Bresson.

Un tout petit névé avant le col de Bresson

Le roi Montagne sur son trône au col de Bresson.

Col de Bresson (2469m)

Vue en redescendant le col du Bresson; en haut à gauche, le refuge de Presset que je snoberai.


La descente est plus pénible, mais arrivé au refuge de la Balme de Tarentaise les 450m de descente suivants se font bien sur le chemin carrossable.

Le refuge de la Balme refait à neuf aussi snobé. Si j'avais su...

Et puis, la douche froide: pendant environ une heure passage dans ce qui a été un chemin et n'est qu'une suite d'ornières sur un terrain marécageux ravagé par les vaches, et pas moyen de contourner!
Arrivé enfin au lieu-dit Les Fours, une petite heure pour arriver enfin au but: il est 20h, heureusement le gîte est également un restaurant, je pourrai donc dîner à 21h après une douche bien méritée.

 Sans commentaire!

Lieu-dit Les Fours. Le beau temps est revenu!


État des chaussures et du sur-pantalon, une précaution pas inutile!


Après l'effort, le réconfort. La réhydratation a déjà commencé!

Bon, j'avais mis la barre un peu haute pour un premier jour de reprise.Demain journée pseudo-repos.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire